Jeudi 2 juin 2016
Au-delà de son statut mythique de ville la plus septentrionale du globe et de fin de parcours pour bon nombre de voyageurs, dont ma pomme, Ushuaia réserve de nombreux attraits. La ville ne possède pas de bâtiment extraordinaire ou de monument remarquable, mais l’homogénéité de ses maisons basses aux façades de bois colorés apporte une atmosphère chaleureuse et accueillante contrastant avec l’austérité de la terre de feu. En effet, après plusieurs heures de bus au milieu de paysages d’une platitude désolante, d’une aridité sans nom et d’un vide abyssal, l’arrivée á Ushuaia fait figure d’entré dans un monde nouveau. Située au bord d’une mer calme, car protégée par de nombreuses îles, et comme poussée vers la baie par les nombreux pics bas et pourtant saupoudrés de neige, Ushuaia réconcilie mer et montagne. On embrasse à tous moments et d’un seul regard les deux éléments, tout en se demandant comment des sommet enneigés peuvent se retrouver aussi près de l’océan.